Into the Wild tient alors ses lettres de noblesse et saisit avec une incroyable justesse les restes de l'Amérique des grands rêves de la décennie 1960, année de naissance d'un certain Sean Penn. Comment ne pas être bouleversé par Tracy T, par sa quête d'amour en appel d'air au fond d'une caravane ? Par ce glissement magique où l'on partage une chanson à la place d'une vie ? Par la douleur d'une séparation sans parole ? Par l'immense tendresse de Jane, mère aimante orpheline ? Par cette montagne d'amour née des mains d'un sculpteur et que le cinéaste, multipliant par quatre son échelle de plans, transforme par le réel de la fiction ?
Dans un bout perdu de Californie, Alex rencontre M. Franz, vieux militaire au regard perçant, prompt à donner des leçons de vie. Sean Penn joue ainsi le contraste par l'amplitude maximale. D'un côté ce vieil homme à la morale bien dégagée derrière les oreilles, prêt à s'enterrer dans son garage et dans la solitude de son atelier de gravure sur cuir. De l'autre les ailes légères d'un gamin aux semelles toujours tournées vers ailleurs, qui mettra son aîné au défi de gravir une montagne.
Dans un bout perdu de Californie, Alex rencontre M. Franz, vieux militaire au regard perçant, prompt à donner des leçons de vie. Sean Penn joue ainsi le contraste par l'amplitude maximale. D'un côté ce vieil homme à la morale bien dégagée derrière les oreilles, prêt à s'enterrer dans son garage et dans la solitude de son atelier de gravure sur cuir. De l'autre les ailes légères d'un gamin aux semelles toujours tournées vers ailleurs, qui mettra son aîné au défi de gravir une montagne.
PAN--PAN--PAN, Posté le samedi 06 février 2010 05:34
Benh ça c'est le moment qui a failli me faire chialer xD
Quand Ron lui demande de l'adopter .